Instruction en famille : du droit à l’exception
Des parents demandent des explications au rectorat
Lundi 24 juin, des parents se mobilisent devant le rectorat de Limoges. L’objet de leur colère : ils ne sont plus autorisés à faire l’instruction en famille (IEF). Ils ont l’obligation de scolariser leur enfant dès la rentrée prochaine. Une décision perçue comme arbitraire face au manque de clarté quant aux critères d’approbation de l’Éducation nationale.
Les dossiers instruits doivent être composés d’un projet éducatif adapté à l’enfant. L’académie de Limoges ajoute que « ses services sont en charge de déterminer le mode d’instruction le plus conforme à l’intérêt de l’enfant ». Une situation qui suscite l’inquiétude face à la restriction de la liberté d’enseignement.
Depuis la loi confortant le respect des principes de la République, entrée en vigueur en 2021, les parents désireux de faire l’école à la maison doivent en faire la demande. Et le constat est amer : ils se heurtent à de nombreux refus de l’administration.
Cette loi à l’origine votée pour lutter contre l’extrémisme religieux impacte plus largement la population. Restreindre l’IEF apparaît aujourd’hui comme une diminution supplémentaire des libertés individuelles.
Le 20 juin, le tribunal judiciaire d’Albi condamnait un couple à 1 000 € d’amende pour avoir « désobéi en conscience » en poursuivant l’école à la maison malgré le refus du rectorat.
Références
Fiche technique
Titre : Instruction en famille : du droit à l’exception
Durée : 03'52''
Date de production : juillet 2024
Format : 4
Production et distribution : Télé Millevaches
Réalisation : Télé Millevaches
Droits : 1
Rushes conservés : 1
Photos du tournage : 0
Que ces parents se rebellent, c’est une chose, mais quand on les auditionne , le constat est souvent alarmant, voire dramatique. Mon épouse a été directrice d’un établissement d’enseignement confessionnel pendans plus de vingt ans et invariablement le profil de ces parents était d’autant plus inquiétants que leurs exigences étaient déraisonnables pour ne pas dire délirantes et que ces parents exercaient une véritable emprise sur leur progéniture. Puis à la fin de chaque année scolaire recommençaient les changements d’établissements puisque le précédent n’avait pas cédé au diktat des parents. Les directeurs d’établissements (publics ou privés) se tenaient mutuellement au courant des situations scolaires respectives et des exigences parentales. Si une IEF est interrompue, c’est que sont apparues lors des inspections des carences et risques majeurs pour chaque enfant. Et cela pose une question vitale : Existerait il des enfants moins égaux que les autres ?
« Si une IEF est interrompue, c’est que sont apparues lors des inspections des carences et risques majeurs pour chaque enfant. »
Et bien non figurez vous!! Les demandes d’autorisations n’ont aucun lien en substance avec les contrôles pédagogiques qu’ils soient favorables ou non. Pourquoi ces familles ne pourraient avoir la parole ici?? Et pouvez vous précisez » le constat est souvent alarmant voire dramatique ». On peut en échanger sur . Au plaisir de vous informer davantage sur cette réalité. Vanessa
Vous parlez d’école confessionnelles, ce n’est pas le sujet de ce reportage. Pour vous informer sur l’IEF, vous pouvez écouter les personnes concernées, ou consulter des études sociologiques de qualité, comme celle de P. Bongrand par exemple.